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Cliper un live : comment bien transformer vos directs en contenus qui cartonnent ?

Cliper c’est extraire un moment fort d’un flux live que ce soit sur YouTube, Twitch, TikTok Live ou Facebook ou le flux linéaire (radio, tv) pour le publier ensuite sous forme de contenu court et viral. C’est devenu stratégique parce qu’un live attire quelques centaines ou milliers de spectateurs, tandis qu’un bon clip peut toucher des millions de personnes. Le clip prolonge la durée de vie du live, nourrit les algorithmes de Reels, Shorts ou TikTok et sert de porte d’entrée vers ton émission.
En clair, un des ROI d’un live se mesure au nombre de bons clips qu’il produit. Et voilà comment les produire :

Sélectionner LE bon moment

Tout commence par un choix éditorial : le moment qui se suffit à lui-même. Pas besoin de contexte, de présentation ou de générique : il faut que la séquence parle d’elle-même. L’émotion, la surprise, le silence ou le rire sont souvent de bons indicateurs. Si tu dois expliquer pourquoi c’est intéressant, ce n’est probablement pas le bon passage. Il faut qu’il puisse être consommé sans aucun contexte.

Créer un “hook » efficace

Le hook c’est le début de la vidéo, ce qui accroche. Un bon clip, c’est une vidéo qui attrape le spectateur dès la première seconde, une vidéo avec un bon hook. Il faut commencer sur l’action ou la phrase clé, sans introduction, sans écran fixe et en épurant le plus le contenu pour qu’il soit le plus facilement lisible et compréhensible. C’est ce premier contact qui fera la différence entre un scroll et un visionnage complet.

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Le titre fixe et les sous-titres aident à accrocher l’oeil, il faut donc prendre soin de mettre un titre clair, un titre qui résume sans trop dévoiler et qui interroge. Pour les sous titres, il ne faut pas hésiter à jouer avec leur taille ou leur affichage pour capter un peu plus l’attention.

En revanche, un bon extrait doit déjà marcher sans artifice. Si l’extrait n’est pas bien choisi, des sous-titres en mode karaoké et des gros zooms pour dynamiser ne suffiront pas à rattraper l’intêret.

Multiplier les versions

Un bon passage de live peut donner plusieurs clips différents. Et pour jouer avec les algorithmes, il ne faut pas hésiter à en faire plein. Quitte à uploader 5 fois la meme séquence et ne garder que celle qui score le plus. Donc, je te conseille de faire une version très courte (15–30 secondes) et une version un peu plus longue (jusqu’à 90 secondes). Et de varier les hooks et intros de chaque pour voir ce qui marche le plus. Tu ne sais jamais ce qui va percer : autant tester plusieurs angles et durées à partir du même matériau.

Sous-titrer intelligemment

Les sous-titres restent utiles pour la rétention, surtout sur mobile. Mais ce n’est pas obligatoire à chaque fois. Si tu produis beaucoup de clips, concentre tes efforts sur les moments clés ou sur les 5 à 10 premières secondes, là où se joue l’attention du spectateur. Pourquoi ne pas sous-titrer juste le début pour capter l’attention et après laisser le viewer écouter quand il est vraiement dedans.

Faire du clip un levier pour ramener vers le live

Le clipping est un vrai outil de promotion pour le direct. De plus en plus de médias ajoutent en fin de vidéo un renvoi explicite vers leur émission en live, avec le jour et l’horaire affichés à l’écran ou en légende : “En direct tous les matins à 8h sur YouTube et Twitch.” Ce rappel simple transforme chaque clip en publicité native pour ton programme. Il faut penser le clip comme une bande-annonce vivante, qui donne envie de rejoindre le live la prochaine fois.
C’est un cercle vertueux : le live alimente les clips et les clips ramènent vers le live.

Optimiser son workflow avec les bons outils

“Cliper” efficacement dépend aussi de la fluidité de ton workflow. Plus la chaîne est simple, plus tu pourras extraire vite et donc publier à chaud. L’objectif c’est de réduire au maximum le temps entre le live et la publication du clip. Pour ça, il faut des outils qui permettent d’isoler rapidement les séquences, d’ajouter un titre ou des sous-titres en quelques clics et d’exporter directement aux bons formats pour les plateformes. Des solutions comme Yuzzit, Klap ou Playplay, simplifient énormément ce travail : elles détectent automatiquement les moments forts, recadrent en vertical, et génèrent des templates adaptés aux shorts. Pour les médias ou radios, il est souvent utile de connecter ces outils à un drive partagé ou à un outil d’automatisation pour centraliser les exports, les légendes et les validations.

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